La vie à bord ce sont aussi, en permanence, 24 heures sur 24, de jour comme de nuit, des activités de déploiement à la mer des différents outils d’échantillonnage. Les conditions sont parfois difficiles dans l’Océan Austral mais la majeure partie de ce qui avait été planifié est d’ores est déjà réalisée. A chaque station échantillonnée sur des durées de 48 à 60 heures sont ainsi successivement déployés la rosette de prélèvements et ses nombreux capteurs en continu (une dizaine de déploiements par station à des profondeurs allant de 500 à 4500 m selon l’endroit), les différents filets simples (WP2 à 100 µm et 200 µm de vide de maille, WP3 à 300 µm et filet à phytoplancton à 35 µm pour les connaisseurs), l’échantillonneur de plancton à filets multiples (100 µm de vide de maille), le chalut pélagique et enfin les pompes in situ filtrant plusieurs centaines de litres directement en profondeur. Durant les transits entre stations, pas de répit non plus pour la scientifique en charge du recensement des prédateurs supérieurs (oiseaux et baleines notamment). Tous ces équipements et cette stratégie d’observation permettront par la suite de tracer le cheminement de la matière organique au sein des chaînes alimentaires depuis les bactéries jusqu’aux grands prédateurs.
La vie à bord – 2
- Auteur/autrice de la publication :mobydick
- Publication publiée :mars 11, 2018
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